samedi 16 mai 2009

Visite du marché de Joal

Le marché de Joal a lieu tous les jours. Il est en plein air. Il existe plusieurs petites boutiques en bois spécialisées dans une vente.
Une partie du marché est réservé à la nourriture. De l'autre côté il y a les marchands de vêtements, chaussures et autres objets. Il y a aussi beaucoup d'artisans (le cordonnier, le tailleur)...

A l'épicerie, on vend tous les produits qui se conservent: l'huile, le sel, les œufs, les produits d'entretien. Il y a un petit frigo avec quelques bouteilles de lait, des yaourts, et des petits sacs de lait caillé. Les gros sacs d'oignons, très utilisés au Sénégal sont importés de Hollande. L'épicier prépare des petits sacs d'épices et les accrochent au toit de sa boutique.

Devant les boutiques, il y a de gros paniers remplis d'épices et de fruits secs. Les gens se servent dans un sac plastique. Sur la photo, à gauche, il y a des bâtons, qui remplacent très bien le dentifrice et la brosse à dent, quand ils sont frottés contre les dents. Au milieu, devant, on voit des fleurs d'Hibiscus, qui, avec de l'eau et du sucre, produisent une très bonne boisson rouge, appelée "jus de bissap". Sur le marché, on trouve aussi beaucoup d'arachides, qui servent à faire des gâteaux, des pâtes à tartiner, et aussi beaucoup de sauces.

Dans les grands sacs, il y a aussi des céréales. Ici, la plus consommée est le mil, produit au Sénégal. Le moulin électrique permet de le transformer en farine.

On trouve des tomates et des laitues, du persil, de la menthe. Le fruit vert à droite des tomates est le gombo, qui permet de faire une sauce gluante appelée Soupe kandia. Entre les tomates et la laitue, on voit les feuilles de bissap, que l'on peut cuire et écraser.
A droite, on peut voir des patates douces, des choux, des aubergines, des navets, des poivrons verts....

A Joal, on mange du poisson très souvent. Le poisson vendu chez le poissonnier vient d'être pêché, mais les meilleurs poissons partent pour l'exportation. On peut acheter surtout des sardines. On trouve aussi beaucoup de poisson séché et fumé dans les grandes sécheries à côté du port. Cela permet de conserver le poisson.

Chez le boucher, il n'y a que du bœuf qui vient d'être abattu. On n'en mange pas beaucoup. Pour les jours de fêtes, on mange du poulet. Il y a deux types de poulet:
- le poulet "bicyclette": très musclé, car il vit en plein dans les cours des maisons,
- le poulet de chair: élevé de manière industrielle.

Au marché, on peut acheter du charbon de bois, qui est brulé pour cuire les plats.
Dans cette boutique, on voit des pots faits en calebasse et en terre cuite.
Le pilon et le mortier servent à écraser les herbes, l'ail... En bas de la photo, il y a le réchauffe plat dans lequel on met le charbon. A droite, regardez les bouteilles remplies d'huile. L'huile rouge s'appelle l'huile de palme. Dans le panier, il y a des ingrédients pour faire un plat quotidien, avec du poisson, des morceaux de légumes, et des matières grasses.

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